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    a la violence la delinquance a l`alcoolisme a la droge

    assma
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    مُساهمة  assma الأحد أبريل 26, 2009 10:37 am

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    Fléaux sociaux et dysfonctionnements familiaux
    Délinquance juvénile et autorité parentale

    La toxicomanie

    L'alcoolisme

    Violences familiales

    violences et insécurités en tous genres



    Personne n’est à l’abri. Violence, délinquance, alcoolisme, drogue, ces “fléaux sociaux ” concernent les familles à double titre :

    · Leurs membres en sont victimes. Le domicile familial peut être cambriolé, et parfois, en prime, saccagé. Les enfants peuvent être agressés ou rackettés. Chaque jour, des femmes et des enfants sont violés. Des familles qui roulaient tranquillement, des enfants qui traversaient sagement, sont fauchées par des chauffards sous l’emprise de l’alcool ou de la drogue.

    · Ces fléaux sévissent à l’intérieur même des familles. Alcoolisme, violence conjugale, enfants battus, inceste : certains foyers sombrent dans l’horreur. Chaque couple ou parent isolé peut se trouver confronté à la délinquance d’un de ses enfants, adolescent ou pré-adolescent. La toxicomanie peut être à l’origine de cette délinquance juvénile. L’alcool aussi, en particulier lorsqu’il conduit l’un des parents ou son compagnon à donner aux enfants l’exemple de comportements scandaleux.

    Première remarque : le facteur le plus important semble bien être la mésentente des parents, l’incompréhension qui s’installe entre eux, la haine qui succède à l’amour. Les statistiques ne permettent pas de repérer la fréquence de ces détérioration de la vie de couple, si bien que les études chiffrées portent en général sur les enfants du divorce, mais il faut avoir présent à l’esprit que la cause profonde du mal est le dysfonctionnement du lien parental. Quand celui-ci est dégradé au point que tout retour à une situation saine est devenu très improbable, mieux vaut parfois une séparation que des scènes insoutenables quotidiennement imposées aux enfants.

    Les psychologues indiquent que l’enfant placé face à des parents qui se déchirent est insécurisé et culpabilisé. Il se révolte contre cette situation, il ressent comme une injustice flagrante l’agressivité qui se porte parfois contre lui. De là découle un comportement agressif vis-à-vis d’autrui ou/et de lui-même : il faut punir le monde entier, donc ses camarades de classe et ses professeurs, les habitants du quartier, les symboles de la société globale tels que les transports en commun ou le mobilier urbain ; il faut le cas échéant se punir soi-même, par l’échec scolaire, par une tentative de suicide, comportements qui sont en même temps des appels au secours. Il faut trouver un substitut affectif : la bande, éventuellement la secte. Et puis il y a la fuite vers les paradis artificiels : la boisson, la drogue, les jeux vidéo. La violence dégradante de certains d’entre eux peut donner à l’adolescent ou à l’enfant le sentiment rassurant que les violences affectives qu’il subit sont moins anormales qu’il n’en a le sentiment ; mais en même temps germe l’idée effroyable que la violence et la haine sont normales : le passage à l’acte en sera facilité.

    L’action que mène l'Union des Familles contre les jeux vidéo ultra violents s’inscrit dans ce contexte. Pour des enfants et des adolescents qui sont victimes de la violence psychologique qu’exerce sur eux la discorde de leurs parents, et parfois de violences physiques ou morales plus spécifiques au sein de leurs familles, ces jeux jouent le même rôle que les bandes de loubards : elles font entrer le jeune dans un univers où la violence est la norme, où elle est valorisée (elle permet de gagner des points, comme au sein de la bande elle sert à s’attacher le respect des autres). Quand par malheur un enfant est victime de la terrible injustice qu’est pour lui l’affrontement permanent et inexpiable de ses parents, il est compréhensible qu’il cherche à transformer en norme universelle ce qui lui fait tant de mal : c’est la tentation classique de dire que le mal est bien si l’on vit dans le mal.

    Il importe d’autant plus de ne pas lui fournir les instruments de cette normalisation de la méchanceté, de la cruauté. Les enfants victimes de la méchanceté et de la bêtise des adultes, et particulièrement de celles de leurs parents ou de l’un d’entre eux (ou de son compagnon), ne se sortiront pas d’affaire en confondant le bien et le mal ; ils y parviendront plutôt en comprenant qu’ils ont été les victimes d’un manque d’amour, mais que l’amour existe néanmoins ; et quel meilleur moyen de réaliser l’existence de l’amour que de le rencontrer ? c’est dire l’importance, dans ces circonstances, des proches, et notamment des grands-parents.

    Il conviendrait par dessus tout de ne pas laisser s’envenimer les conflits qui, inévitablement, émaillent la vie des couples. L’amour est comme un arbre : après qu’il ait été planté, il a besoin de soins attentifs, d’eau, d’engrais, de protection contre divers parasites. Il n’est pas plus absurde d’aller trouver un médecin de l’âme et des rapports conjugaux que de s’adresser à un médecin du corps lorsque celui-ci est malade. Depuis longtemps, je demande que la sécurité sociale prenne en compte ce type de besoin. il est temps d’avancer sur ce point !

    Lorsque le divorce, ou la séparation du couple non marié (parfois encore plus problématique), ne peut être évité, il reste à sauver les meubles – entendez, les intérêts essentiels de l’enfant ou des enfants. Or, de quoi les enfants ont-ils par dessus tout besoin ? que les affrontements entre papa et maman qui ont conduit au divorce ne continuent pas à chaque occasion après leur séparation. Celle-ci constitue par elle-même une violence suffisante, sans que l’on aille jouer les prolongations indéfinies pour ce match affreux où deux parents se déchirent sur le dos de leur progéniture. D’où l’intérêt des formules de médiation, qui peuvent contribuer à désamorcer des conflits et faciliter le retour à une paix relative après les inévitables luttes de la séparation. Là encore, et dans l’intérêt de l’enfant, pour lui éviter d’être à son tour aspiré par la violence, il faudrait faire jouer une sorte d’assurance. Il en existe bien une pour les accidents du travail, pourquoi par pour les accidents du couple ? La société y trouverait probablement son compte.

    Enfin, la façon dont se déroulent les divorces n’est pas, tant s’en faut, la plus adéquate.

    · D’une part, les tribunaux sont débordés : la plupart des procédures traînent en longueur, et beaucoup sont bâclées, le temps consacré par le juge au dossier et aux intéressés étant nettement insuffisant.

    · D’autre part, la législation en vigueur amène les avocats à dresser les deux conjoints l’un contre l’autre pour tenter d’obtenir chacun “ le maximum ”. Trop souvent, l’enfant joue le rôle d’enjeu dans cette lutte où il s’agit de battre l’autre plutôt que de trouver un arrangement convenant aux deux parties, et surtout aux enfants.

    · Enfin, il arrive trop souvent qu’une sorte de méfiance vis-à-vis des capacités éducatives du père conduise le juge à mettre celui-ci dans une situation de quasi exclusion, qui débouche sur une éducation sans référent masculin. Là encore, le manque de temps des juges est un facteur explicatif : ne pouvant se faire une idée précise des capacités éducatives respectives du père et de la mère, le juge a tendance à suivre l’opinion traditionnelle selon laquelle la mère est mieux à même de s’occuper des enfants, surtout petits.

    Je plaide en conséquence pour une amélioration sensible du fonctionnement des chambres des affaires familiales. Il n’appartient pas à notre mouvement de préciser dans quelle mesure cette amélioration doit être attendue d’une meilleure utilisation des budgets existants, et dans quelle mesure il convient d’augmenter les moyens de la justice ; ce qui est certain, c’est que les pouvoirs publics portent une lourde responsabilité en laissant le service public de la justice être aussi défaillant qu’il l’est.

    [color=brown]Délinquance juvénile et autorité parentale


    Les personnes qui sont au contact des jeunes délinquants le disent de plus en plus clairement : une part importante du problème tient à l’insuffisance des repères fixés aux enfants puis aux adolescents. Les parents, les enseignants, les éducateurs, et plus généralement les adultes, sont faits pour dire le bien et le mal, le permis et le défendu. Ils sont là pour encourager, pour initier, pour faire confiance, mais aussi pour poser des règles, définir des limites, et sanctionner les transgressions. “ Qui aime bien châtie bien ” : la sagesse des nations reste entièrement valable.

    Or, pour que les parents et les enseignants jouent ce rôle normatif, encore faut-il que leur autorité ne soit pas sapée par d’autres représentants du monde adulte, hiérarchiquement ou socialement supérieurs à eux. Adil Jazouli a réalisé une enquête, publiée sous le titre Une saison en banlieue (Plon, 1995) qui révèle bien ce problème. Des pères à l’instruction modeste, notamment des immigrés, ont le plus grand mal à comprendre ce qui se passe en classe pour leurs enfants. Leur façon de se faire respecter est fruste, ou brutale, au regard des critères de la bourgeoisie occidentale : comme le dit un des adolescents interviewés, “ il faut juste que je me fasse pas attraper, car sinon c’est la ceinture ”. Or les châtiments corporels sont très mal vus. La culture ambiante prive donc ces pères du moyen traditionnel de faire respecter leur autorité, sans rien leur proposer en remplacement, et cela précisément au moment où les circonstances les dévalorisent aux yeux de leurs enfants (chômage, incapacité de comprendre les bulletins scolaires et les problèmes d’orientation, manque de respect d’une partie notable de la population à leur égard).

    On constate de même, à l’occasion de faits divers, que la justice ou la police se conduisent parfois, avec les meilleures intentions du monde, d’une manière qui sape encore davantage une autorité parentale déjà défaillante. Par exemple, dans le but louable de “ responsabiliser les parents ”, on convoque une femme chef de famille avec son fils adolescent qu’elle n’arrive pas à tenir, et on lui passe un “ savon ” devant lui. Peut-on sérieusement penser qu’après avoir ainsi perdu la face devant son fils qui a commencé à se doter d’une culture de “ dur ”, la mère sera ensuite plus à même de poser des interdictions et de les faire respecter ? L'Union des Familles propose bien plutôt de redonner aux parents à la dérive la confiance en eux qui leur fait cruellement défaut. Un travail éducatif considérable est à réaliser auprès d’eux. Sans doute faut-il les rappeler, et le cas échéant vigoureusement, au sens de leurs responsabilités, mais toujours en tête à tête, et en leur donnant des moyens pour se faire respecter et faire respecter les règles de vie en société par leurs enfants.

    L’objection coule de source : cela coûte cher. Sans doute, mais que vaut-il mieux : dépenser l’argent des contribuables pour payer des préretraités à ne rien faire, ou pour engager des personnes capables de jouer ce rôle responsabilisant et éducatif auprès des parents à la dérive ? On ne peut pas à la fois dire qu’il n’y a pas assez de travail pour tout le monde, et, lorsqu’un besoin est mis en évidence, dire qu’il est impossible de le satisfaire, faute de moyens. En réalité, là où il y a des hommes disponibles et compétents à la recherche d’un emploi, il y a des moyens : le reste est une question d’organisation.

    En sus de ce travail très personnalisé auprès des parents en difficulté éducative, que leurs enfants ou adolescents soient sur la voie de la délinquance ou de la drogue, je préconise une formation parentale plus générale, préventive plutôt que curative. Par exemple, l’Education Nationale devrait comprendre qu’elle a le devoir d’expliquer aux parents, sous forme de sessions de formation très concrètes, très accessibles, comment fonctionne aujourd’hui le système scolaire et universitaire. La méconnaissance par la majorité des parents de l’univers au sein duquel évoluent leurs enfants est à coup sûr un facteur important de délabrement de leur autorité. Quelques règles de psychologie élémentaire seraient également fort utiles : les erreurs commises sont parfois tellement grossières ! L'Union des Familles se prononce donc très vigoureusement en faveur d’une véritable formation aux responsabilités parentales. Les différents modules de cette formation pourraient être proposés systématiquement à différentes étapes de la vie de l’enfant, sous une forme sinon gratuite, du moins très peu onéreuse. La formation initiale et continue des parents doit devenir une réalité, comme notre mouvement le proclamait déjà l’an dernier.

    Mais la formation n’est pas tout. Les parents et leurs enfants mineurs doivent être effectivement rendus responsables des “ bêtises ” commises par ces derniers. Quand un petit groupe de pré-adolescents saccage un train de fond en comble (fait divers récent), il faut impérativement que, au delà d’une prise en charge par une assurance responsabilité civile, les parents soient touchés au porte-monnaie, et que les enfants soient sévèrement punis et tenus à des réparations autres que symboliques. Le développement d’un sentiment d’impunité est en effet terriblement incitatif pour les comportements délinquants.

    La conviction que l’on peut commettre “ des bêtises ” sans risquer de sanction commence par la tolérance excessive de notre société vis-à-vis des nombreuses “ incivilités ” qui se produisent dans toutes sortes de contextes. De l’impertinence on passe aux graffitis et aux tags, puis aux injures, ensuite aux bousculades, puis aux coups. Pouvoir être “ mal élevé ” sans s’attirer ni sanction ni remarque constitue parfois la première étape vers la délinquance. Comme le dit un texte célèbre, parfois attribué à la police de Seattle (Etats-Unis) :

    “ - De grâce, n’exigez pas qu’il dise ‘merci, s’il te plaît, bonjour, au revoir’. Vous êtes de votre temps !

    - S’il lance des grossièretés amusantes à vos voisins, éclatez de rire, il a de l’esprit. Dès lors, il prendra confiance en lui.

    - Ne le contrariez pas. Ne lui dites jamais que c’est mal. Il pourrait développer un complexe de persécution.

    (…)

    - Préparez vous à une vie de douleur. Vous l’aurez ”.


    loisir et sur son argent.



    [.

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